Le cœur avide de ton monde
Je rêve de ce lointain ailleurs
Espace où les rêves abondent
Assoiffés de vie et de bonheur
Je vais, libre au gré des alizés
Je cingle par tous les temps
A travers les embruns irisés
Qui sertissent ton océan.
Ton sourire est mon viatique
Unique lumière, seul espoir
Je lui adresse une supplique
J’aimerai tant sortir du noir.
Par un beau matin bien calme
Je foulerai enfin ton havre de paix
Je boirais de la sève de ton âme
De mon exil, tu m'auras enfin libéré