Pour vous toutes
Une jolie jeune fille aux yeux clairs allait vers la vallée de la vie quand, elle rencontra assis sur un banc posé au bord du chemin, un vieil homme aux cheveux gris.
Que fait tu là? lui demanda t'elle.
Je me repose mon enfant, vois tu la route est longue.
Où vas tu ?
Là-bas vers le couchant où l'on m'attend.
D'où viens tu ?
De la vallée qui est là bas et vers laquelle tu te diriges.
Dis moi est-ce aussi si bien que l'on dit dans cette vallée.?
Magnifique mais, il faut sans cesse lutter, être fort, ne jamais s'avouer vaincu, la vie est une grande dévoreuse elle n'est jamais rassasiée.
Elle ne t'as pas dévoré ?
Non mais, elle m'a cruellement mordu, m'a battu, m'a mis des coups croyant me vaincre, oh elle a failli plus d'une fois réussir, mais elle n'y est pas parvenu.
Comment as tu fais ?
Je n'ai jamais cessé d'aimer, même ceux qui me voulait vaincu.
J'ai aimé de tout mon coeur, de toutes mes forces. oui, même la vie je l'ai aimée,.
Cette vallée est tellement belle, si douce, la vie n'est pas méchante mais, il lui faut des larmes, des rires, des chants, de la joie, du malheur, du bonheur, pour vivre.
Nous sommes sa nourriture, sa boisson, nous ne pouvons lui échapper.
Ce que tu me dis là vieil homme me fait peur.
Ne crains rien, ni personne jamais, mon enfant tu es femme, tu es la vie.
Vas vers cette vallée, elle t'attend, elle a besoin de toi.
Et toi, que vas tu faire ?
Dés que je me serai reposé, je continuerai ma route, et, je disparaîtrai dans les brumes de l'oubli.
Vas cours belle enfant, tu es si belle, sois celle qui mets à genoux, sois celle qui vainc, celle pour qui je me suis battu tant et tant de fois, La Femme .
Alors je te laisse vieil homme, as tu un message pour ceux qui sont encore là bas ?
J'en aurais des milliers mais, ils ne m'ont jamais écouté, pourquoi commenceraient-ils maintenant.
Dis leur simplement, qu'aimer c'est si facile, il suffit d'ouvrir son coeur mais, vont ils comprendre ?
La jeune fille repris sa route, au bout d'un moment elle se retourna, le banc était vide.
Au loin une légère brume se dissipait lentement dans le soleil couchant et semblait inscrire dans le ciel :
Vas soit heureuse.
Ozan